Malgré les nombreux avantages d’une piscine semi-enterrée, de nombreux choix seront à prendre avant le commencement de votre construction.
Le choix de la taille
La dimension de la piscine, qu’elle soit semi-enterrée ou non, a des conséquences importantes : elle conditionne le budget initial, le coût d’utilisation et aussi les formalités légales. La taille du bassin ne doit pas être disproportionnée par rapport à l’espace disponible : il faut garder suffisamment de place pour circuler et pour installer par exemple des transats ou un caillebottis ; il faut aussi garder ses distances par rapport à la limite de la propriété (trois mètres minimum).
Indépendamment des contraintes physiques imposées par le terrain ou l’emplacement, il est évident qu’un bassin plus grand est plus agréable. Il n’est cependant pas obligatoirement nécessaire d’avoir la folie des grandeurs : rien ne sert d’avoir un bassin olympique si vous ne recevez jamais plus de quelques parents ou amis à la fois ! La réalisation d’un bassin de plus de 100 m2 impose l’obtention d’un permis de construire, alors qu’entre 10 m2 et 100 m2 vous pourrez vous contenter d’une simple déclaration préalable de travaux ; en deçà de 10 m2, aucune formalité n’est requise mais cela représente quand même une piscine de dimensions réduites.
Le dimensionnement du bassin influera aussi sur les coûts des travaux préparatoires (terrassement), de l’installation (coût du bassin) et de l’entretien ultérieur (nettoyage, filtration, etc.). Tout est affaire de compromis entre son budget et ses ambitions, même si la variante semi-enterrée est par essence moins onéreuse qu’une version classique.
Le choix des matériaux
La piscine est dans le cas d’une variante semi-enterrée partiellement émergée. Le choix du matériau de parement est donc fondamental, puisqu’il sera visible sur toute cette partie dépassant du sol.
Le bois est le plus souvent privilégié, en raison d’une esthétique supérieure, sauf dans des terrains particulièrement humides qui nuiraient à sa durabilité. Un professionnel expérimenté sera sans doute le mieux à même de vous conseiller en la matière, en appréciant d’éventuelles contraintes particulières dues à votre terrain.
L’emploi d’autres parements est plus rare. Cela peut être un choix esthétique, par exemple pour une architecture très contemporaine dans laquelle on ne souhaite pas introduire un matériau aussi classique que le bois.